La situation épidémique continue de se dégrader dans le monde. Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 augmente. Du 1er avril au 7 avril, on en a enregistré plus de 4,14 millions*, soit une hausse +23% par rapport à la semaine précédente. Cette augmentation s’observe en Europe, en Asie (à l’exception de la Chine) avec 1,35 million nouveaux cas, et sur l’ensemble du continent américain.
Dans beaucoup de pays, le nombre de contaminations est reparti à la hausse, obligeant le maintien, voire le resserrement des mesures sanitaires. C’est le cas, entre autres, en zone euro où le redémarrage de l’activité et de la demande est une nouvelle fois reporté. Il s’amorcera essentiellement grâce à l’efficacité des mesures restrictives, l’accélération de la vaccination mais aussi l’effet d’entraînement des partenaires commerciaux dont l’économie redémarre plus vite. C’est le cas des États-Unis grâce au succès du programme de vaccination et du plan de relance conséquent qui vient d’être déployé. L’influence américaine ne se limite pas aux opportunités commerciales pour les exportateurs européens
Depuis la Grande récession, la base monétaire a considérablement augmenté dans plusieurs économies avancées du fait de la constitution de réserves bancaires auprès des banques centrales. Cependant, cela ne s’est pas accompagné d’un rebond significatif de l’inflation comme ce fut le cas par le passé. Dans le sillage de la crise financière mondiale de 2008-2009, la demande de réserves de banque centrale, émanant du système bancaire, s’est nettement accrue en raison de l’état critique de l’économie et du marché monétaire. Les nouvelles règles concernant la liquidité bancaire ont également joué un rôle. Par la suite, l’assouplissement quantitatif a provoqué une augmentation des réserves à l’initiative des banques centrales
Les indicateurs de la pandémie Covid-19 continuent d’augmenter dans le monde. Avec la résurgence de l’épidémie dans de nombreux pays, le renforcement progressif des mesures sanitaires a affecté la mobilité des personnes...
Ces derniers mois, les directeurs d’achat de la zone euro et des États-Unis ont fait état d’une hausse significative des prix des intrants ainsi que d’un allongement des délais de livraison. Ces évolutions reflètent l’effet perturbateur de la pandémie, l’offre ayant du mal à répondre au redressement de la demande. Selon une enquête de la Fed d’Atlanta, les entreprises qui connaissent les plus fortes perturbations sont, en général, celles dont les anticipations d’inflation sont les plus élevées. Seront-elles pour autant prêtes à relever leurs prix de vente ? Cela reste à voir. La Réserve fédérale n’a pas d’inquiétude à cet égard
Selon les dernières données de l’Université Johns-Hopkins, le nombre de cas de Covid-19 continue d’augmenter dans le monde. Malgré un contexte sanitaire sans amélioration, l’indicateur de substitution hebdomadaire de l'OCDE de la croissance en glissement annuel du PIB continue de s’améliorer...
La dégradation de la situation sanitaire affecte de nouveau le comportement des consommateurs dans certains pays européens. Selon le dernier rapport de Google sur la mobilité (Google Mobility Report) le niveau de fréquentation des commerces et des établissements des loisirs diverge entre les principaux pays occidentaux...
Il ressort de l’analyse des fonctions d’une monnaie que les cryptomonnaies doivent être considérées comme un instrument d’investissement, plutôt que comme une alternative à une monnaie fiduciaire. Depuis le début de 2020, les corrélations sont plus élevées entre le bitcoin, le cuivre, les actions et, surtout, les points morts d’inflation. L’ampleur des variations du cours du bitcoin témoigne des vagues spéculatives à l’œuvre, portées par les achats sur momentum et les anticipations extrapolées d’appréciation du cours. Lorsque la valeur fondamentale d’un instrument est très difficile, sinon impossible, à déterminer et que les variations du cours à court terme sont un multiple de celles observées sur les marchés actions, la prudence est de mise.
La tendance à la baisse de nos indicateurs d’incertitude se poursuit. Cela tient à l’amélioration de la situation sanitaire dans plusieurs pays, aux campagnes de vaccination et à l’anticipation d’un vaste plan de relance budgétaire aux États-Unis...
Alors que dans le monde, le nombre de cas de Covid-19 repart à la hausse depuis deux semaines, après une baisse de plus d’un mois et demi, de nombreux pays ont rejoint les campagnes de vaccination débutées au mois de décembre 2020. Selon les dernières données disponibles sur le site Our World in Data (université d’Oxford), 319,56 millions de doses de vaccin ont ainsi été administrées dans 118 pays...
Dans le secteur manufacturier, l’indice PMI des directeurs d’achat a enregistré une amélioration, au niveau mondial, en février, après avoir reculé le mois précédent. Il se situe au niveau le plus élevé de la période sous revue. Cela vaut également pour la zone euro, dont l’indice a nettement rebondi en février...
Le dernier rapport de Google sur la mobilité « Google Mobility Report », publié le 1er mars dernier, montre le dynamisme de la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs dans les principaux pays européens, au Japon et aux États-Unis...
Le dernier rapport de Google sur la mobilité (Google Mobility Report), publié le 23 février dernier, montre une dynamique encourageante de la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs dans le monde et notamment en Europe...
Le rapport sur la mobilité (Google Mobility Report), publié par Google le 14 février dernier, montre un dynamisme de la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs dans certains pays et un fléchissement dans d’autres.
Les échanges mondiaux de marchandises se sont redressés beaucoup plus vite que prévu après la forte baisse enregistrée lors de l’apparition de la pandémie de Covid-19. En mars-avril 2020, au plus fort de la crise, les échanges étaient en repli de près de 20 % par rapport à l’année précédente. Malgré le maintien de mesures de confinement et de distanciation sociale dans une grande partie du monde industrialisé, le commerce mondial a poursuivi son expansion. En novembre 2020 (dernières données disponibles), le commerce de marchandises avait retrouvé son niveau de fin 2019. Après la crise financière de 2008, il avait fallu plus de deux ans pour que les échanges de biens renouent avec leurs niveaux d’avant-crise
L’indice mondial composite des directeurs d’achat fluctue dans une fourchette étroite depuis août dernier. À 52,3, il se situe toujours au-dessus du seuil de 50, malgré une évolution à la baisse depuis le pic de 53,3 atteint en octobre. Cependant, la dynamique est très hétérogène selon les pays...
Le déploiement du processus de vaccination est vital pour que les économies reviennent à la normale. Selon les dernières données disponibles sur le site Our World in Data de l’université d’Oxford, 152 millions de doses de vaccin contre la Covid-19 ont été administrées dans 73 pays, soit 72 millions de doses et 9 pays supplémentaires par rapport à la fin du mois de janvier...
Le rapport sur la mobilité (Google Mobility Report), publié par Google le 1er février dernier, montre un rebond de la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs dans certains pays et une stabilisation dans d’autres. La France, l’Italie, la Belgique et le Royaume-Uni enregistrent un rebond en cours de la dernière semaine du mois de janvier...
La plus grande campagne de vaccination de l’histoire a commencé fin décembre. Selon les données fournies par Our World in Data le 27 janvier dernier, plus de 80 millions de doses ont été administrées dans 66 pays.
Le dernier rapport de Google sur la mobilité, publié le 19 janvier, synthétise en plusieurs indicateurs le déplacement de la population dans plusieurs pays. Il montre une importante baisse de la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs, toutefois bien inférieure à celle mesurée au printemps pour la plupart des pays...
Les rendements des Treasuries et du Bund ont tendance à être fortement corrélés mais, depuis la fin août 2020, ceux du taux long allemand se sont pour l’essentiel stabilisés tandis que les rendements des taux longs américains ont augmenté. Cet élargissement du spread s’explique par une hausse du différentiel de taux réels, en grande partie due à la baisse des rendements réels allemands. Cela pourrait traduire un plus grand pessimisme des investisseurs obligataires à l’égard des perspectives de croissance en Allemagne et, par extension, dans la zone euro. L’autre interprétation, plus probable, est que la prime de risque de taux réels a baissé en Allemagne suite aux achats d’actifs effectués par la Banque centrale européenne
Les derniers chiffres de nos indicateurs font ressortir une baisse de l’incertitude. En commençant en haut à gauche et en allant dans le sens des aiguilles d’une montre, le repli de l’indicateur basé sur la couverture médiatique se poursuit mais la dynamique s’essouffle et le niveau reste élevé. Cela n’a rien d’étonnant compte tenu des flux d’informations sur les nouveaux cas d’infection...
Face à la résurgence de l’épidémie et la découverte d’un nouveau variant du coronavirus beaucoup plus contagieux de nombreux pays ont instauré un reconfinement strict ou partiel pour freiner la progression du virus. Cela s’est traduit par une importante baisse de la dynamique de fréquentation des commerces et des établissements de loisirs pendant la première semaine du mois de janvier, comme l'illustre le Google Mobility Report publié le 10 janvier dernier...
Dorénavant, la lutte contre les récessions incombera très probablement aux États, une tâche qui sera facilitée par les conditions de financement bon marché créées par les banques centrales. En conséquence, l’endettement public pourrait-il rester élevé. Il convient, toutefois, d’appréhender les éventuelles conséquences négatives. Le coût de la dette au travers de la prime de risque souverain constitue un canal de transmission possible. Un autre facteur peut également jouer un rôle. Depuis 2015, on note qu’en cas de remontée des rendements obligataires allemands, la hausse des taux longs italiens est encore plus forte – le spread s’élargit – tandis que celle des rendements français reste en ligne avec les taux allemands
Pour se faire une idée de l’impact de la pandémie de Covid-19 sur l’activité en 2020, il suffit de se reporter à un seul graphique, celui du PMI composite. Les données ont plongé à l’échelle mondiale en mars et ont atteint un creux à de très bas niveaux en avril. L’activité s’est montrée très dynamique au troisième trimestre avec des chiffres supérieurs au seuil crucial de 50 dans la plupart des pays...