Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 continue de baisser dans la plupart des régions du monde. Par ailleurs, la fréquentation des commerces et des lieux de loisir reste sur une tendance à la hausse en Espagne, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Néanmoins, on observe une baisse sur les points les plus récents. Au Japon, elle continue de se redresser.
Après un rebond spectaculaire en 2021 (+10,8%), la progression des échanges de biens mondiaux est appelée à ralentir cette année. Les dernières prévisions de l’Organisation mondiale du commerce tablent sur une croissance des échanges de biens de 4,7% cette année.
La question de la persistance d’une inflation élevée déterminera l’ampleur du resserrement monétaire nécessaire pour la maîtriser. Les facteurs clés à l’œuvre sont la croissance des salaires par rapport à l’évolution de la productivité, l’élasticité de la demande par rapport aux prix et son pendant, le pouvoir de fixation des prix des entreprises. Ces deux derniers sont conditionnés, du moins en partie, par l’environnement cyclique : lorsque la croissance du revenu des ménages est forte, l’élasticité de la demande par rapport aux prix est plus faible et la puissance de fixation des prix au-dessus de la normale
16 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été confirmés entre le 9 et le 15 février. Un chiffre en baisse de 20% par rapport à la semaine précédente. L’ensemble des régions sont concernées : -44% en Amérique du Nord, -34% en Afrique, -26% en Amérique du Sud, -14% en Europe et près de -12% en Asie.
Le monde totalise 19,9 millions de nouveaux cas confirmés de Covid-19 entre le 2 et le 8 février, soit 14% de moins que la semaine précédente. Il s'agit de la deuxième semaine consécutive de baisse. L’ensemble des régions sont concernées : -38% en Amérique du Nord, -24% en Afrique, -17% en Amérique du Sud et près de -5% en Asie et en Europe. Toutefois, la situation reste très disparate.
Le PMI manufacturier mondial s’est inscrit en retrait en janvier, en partie sous l’effet du repli enregistré aux États-Unis, tandis qu’il a poursuivi sa progression dans la zone euro. L’indice a fait un bond en Autriche et il a évolué à la hausse en Allemagne, après être resté stable pendant plusieurs mois. Les chiffres se sont affichés en baisse en Grèce et en Italie. La situation a continué à s’améliorer au Japon, mais elle s’est dégradée au Brésil et au Mexique, les PMI correspondants poursuivant leur reflux en dessous de 50. En Chine, l’indice a marqué le pas, passant en dessous de la barre de 50.
Selon les dernières données de l’université Johns-Hopkins, plus de 22 millions de nouveaux cas ont été signalés dans le monde entre le 27 janvier et le 2 février, soit une diminution de -3% par rapport à la semaine précédente. Dans le même temps, on enregistre depuis plus de deux semaines un début de remontée de la fréquentation des commerces et des lieux de loisir en Espagne, en Belgique, en France, en Allemagne, en Italie et aux États-Unis. Le Royaume-Uni se distingue par une hausse plus marquée, probablement en lien avec la levée de la plupart des restrictions sanitaires, tandis qu’au Japon, la tendance baissière se prolonge.
La courbe des nouveaux cas quotidiens de Covid-19 poursuit sa hausse dans la plupart des régions du monde. Sur la même période, plusieurs pays affichent une baisse (graphique 4, courbe noire) : Royaume-Uni (-11%), États-Unis (-9%), Argentine et Espagne (-5%), et Italie (-3%). Quant au Japon (+109%), au Brésil (+70%) et à l’Allemagne (+58%), ils se distinguent par une envolée du nombre de cas.
Pour la première fois depuis mai 2019, le rendement du Bund à 10 ans est récemment revenu en territoire positif. Trois facteurs expliquent cette évolution. Premièrement, l’habituel effet d’entraînement mondial des évolutions sur le marché américain des emprunts d’État où, à la suite du durcissement de ton de la Réserve fédérale, les rendements étaient sur une tendance haussière depuis début décembre 2021. Deuxièmement, les marchés intègrent l’arrêt du programme d’achats d’urgence face à la pandémie (PEPP) et la réduction (tapering) des achats d’actifs nets par la Banque centrale européenne. S’ajoute, enfin, la perspective d’un relèvement des taux directeurs par la BCE. Les marchés obligataires américain et allemand sont fortement corrélés depuis 2021
Le mois dernier, dans notre analyse ils apparaissaient globalement en légère hausse. La conclusion reste la même au regard des dernières données, plusieurs indicateurs poursuivant lentement leur progression. La flambée des cas de Covid-19 dans plusieurs pays entre en jeu tout comme les problèmes d’approvisionnement rencontrés par les entreprises.
L’année 2022 restera tendue sur le front des échanges internationaux. Si quelques signes de relâchement sont observés, le manque de visibilité n’en demeure pas moins important et les ruptures d’approvisionnement se prolongeront durant une bonne partie de l’année, avec un impact sur les perspectives de croissance et d’inflation.
Sur une base hebdomadaire, le plus grand nombre de nouveaux cas par pays a été enregistré aux États-Unis, en France et en Inde. La fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste sur une tendance à la baisse en Espagne et en Italie, tandis que la hausse observée sur les points les plus récents en Allemagne, en Belgique, en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni s’inscrit dans une tendance baissière. Au Japon, c’est désormais une baisse assez nette qui se dégage après une dynamique favorable de plusieurs mois.
Le nombre hebdomadaire de contaminations au Covid-19 se maintient à un niveau très élevé dans la plupart des régions du monde en raison du variant Omicron. Le plus grand nombre hebdomadaire de nouveaux cas par pays a été enregistré aux États-Unis et en France. Suivent l’Inde, l’Italie, le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Argentine et l’Australie. Sur le front de la mobilité, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste sur une tendance à la baisse en Allemagne, en Belgique, en Italie, en France, en Espagne, aux États-Unis et au Royaume-Uni. Au Japon, c’est désormais une baisse assez nette qui se dégage après une dynamique favorable.
Le cycle économique actuel est atypique, et cela influence la démarche analytique. L'attention se porte sur l'offre et sa capacité à répondre au niveau de la demande, plutôt que sur la demande elle-même. Les ruptures d’approvisionnement jouent un rôle central mais les récents indices PMI suggèrent que le plus dur serait derrière nous. Dans la zone euro comme aux États-Unis, la part des entreprises confrontées à une hausse des prix des intrants, et qui envisagent d'augmenter leurs prix à la production, a commencé à diminuer. De plus, les délais de livraison raccourcissent. L’indice des tensions sur la chaîne d’approvisionnement mondiale de la Réserve fédérale de New York semble avoir atteint un pic. Néanmoins, la visibilité est très faible
Le PMI manufacturer mondial, resté stable en décembre, a peu évolué depuis le printemps 2021. Cela masque néanmoins d’importantes différences d’un pays à l’autre. Pour ce qui est des données les plus récentes, les États-Unis et la zone euro ont enregistré une légère baisse. Les chiffres sont restés pour l’essentiel inchangés en France et en Allemagne, tandis qu’ils ont accusé un repli en Italie et aux Pays-Bas. L’Italie affiche toujours le meilleur résultat de la zone euro. La République tchèque et la Pologne poursuivent leur progression. La Chine a fait mieux que le mois dernier tandis que l’Inde a enregistré un recul assez marqué.
Le plus grand nombre de nouveaux cas par pays a été enregistré aux États-Unis. Suivent le Royaume-Uni , la France, l’Italie et l’Espagne. Du côté de la vaccination, 9,33 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde depuis le début des campagnes au T4 2020. Ainsi, près de 60% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin.
Les dernières prévisions tablent sur des perspectives de croissance favorables en 2022, avec un recul de l’inflation dans le courant de l’année. Les incertitudes restent néanmoins élevées, et le risque subsiste que certaines variables économiques clés s’écartent des anticipations. Le principal enjeu « connu/inconnu » réside dans l’évolution de la pandémie. La croissance du PIB réel pourrait être plus forte qu’anticipé si l’inflation reflue plus vite que prévu. Le resserrement des conditions de financement, la multiplication des ruptures d’approvisionnement et une inflation plus durablement élevée constituent les principaux facteurs d’une possible révision à la baisse des prévisions de croissance.
La pandémie de Covid-19 a mis en évidence les faiblesses et les vulnérabilités des chaînes d’approvisionnement mondiales. Depuis, les appels en faveur de chaînes de valeur (CVM) plus robustes et plus résilientes, et d’une moindre dépendance à l’égard des pays asiatiques, se multiplient. Les entreprises travaillent ainsi à renforcer la résilience de leur approvisionnement à travers une meilleure transparence des chaînes de valeur, davantage de redondance au sein des réseaux de fournisseurs, de transport et de logistique. Au niveau macroéconomique, les États-Unis comme l’Union européenne revoient leur stratégie industrielle afin d’être plus autonomes dans certains secteurs clés. Cependant, les chaînes de valeur mondiales ne constituent pas un problème en soi
Coïncidence rare du calendrier, les quatre principales banques centrales - la Réserve fédérale américaine, la Banque centrale européenne, la Banque d’Angleterre et la Banque du Japon - ont tenu leur réunion de politique monétaire la semaine dernière. Elles visent toutes un objectif d’inflation de 2%. Les décisions prises à cette occasion ont fait ressortir le rôle des différences d’approche, d’environnement économique et de perspectives. Quoi qu’il en soit, les banques centrales ont en commun la volonté de réagir si les circonstances l’exigent. Compte tenu de l’inquiétude croissante provoquée par le variant Omicron, les données seront déterminantes dans l’orientation de la politique monétaire.
4,31 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés à l’échelle mondiale entre le 8 et le 14 décembre, soit une hausse de 5,1% par rapport à la semaine précédente. C’est en Afrique que la plus forte progression hebdomadaire est enregistrée (111%), suivie par l’Amérique du Nord avec une envolée de 23%. En cause : la hausse des contaminations consécutive à la fête de Thanksgiving (graphique 4, courbe noire). Dans le même temps, une baisse a été observée en Amérique du Sud (-7,4%), en Asie (-5%) et en Europe (-0,2%). À noter, toutefois, que la baisse enregistrée en Europe intervient après l’augmentation exponentielle des cas observée lors des semaines précédentes.
Après la récession soudaine, profonde et atypique de 2020, provoquée par la pandémie de Covid-19, l’année 2021 a également inédite à plusieurs égards. Les goulets d’étranglement du côté de l’offre et les perturbations des chaînes d’approvisionnement, thèmes dominants en 2021, ont freiné la croissance, directement mais aussi indirectement, en entraînant une remontée de l’inflation à des niveaux inédits depuis des décennies. Dans l’hypothèse d’une maîtrise progressive de la pandémie grâce à une meilleure couverture vaccinale, nous devrions assister en 2022 à une normalisation en termes de croissance, d’inflation et de politique monétaire.
Nos différents indicateurs d’incertitude sont complémentaires en termes de portée comme de méthodologie. D’après les derniers relevés, plusieurs font ressortir une légère augmentation. Cette évolution s’explique par les perturbations persistantes dans les approvisionnements, les goulets d’étranglement, et surtout, le regain d’inquiétude suscité par la pandémie, eu égard à la hausse significative, dans plusieurs pays, des cas d’infection par le variant Delta et aux préoccupations entourant le variant Omicron.
Le nombre de nouveaux cas hebdomadaires de Covid-19 continue d’augmenter dans la plupart des régions du monde. C’est en Afrique que l’on enregistre la plus forte progression hebdomadaire (81%), notamment en Afrique australe, où le nombre de contaminations s’envole avec le variant Omicron. Suivent l’Amérique du Nord (16%) et l’Europe (3%). Une baisse a été enregistrée en Asie (-6%) et une stabilisation en Amérique du Sud. En parallèle, 320 millions de doses de rappel ont été administrées dans le monde, dont la moitié dans les pays à hauts revenus. À ce jour, 55,2% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin contre la Covid-19.
La crise de la Covid-19 génère toujours de vives discussions sur le devenir de la mondialisation des échanges commerciaux et financiers, et des chaînes de valeur mondiales. La part de la valeur ajoutée étrangère contenue dans les exportations d’un pays ou d’une région[1] synthétise bien le niveau d’imbrication dans les chaînes de valeur mondiales. Cette part a augmenté rapidement du début des années 1990 jusqu’à la crise financière mondiale de 2008, sous l’effet de la libéralisation des échanges (baisses des tarifs douaniers et multiplications des accords de libre-échange) et de la chute des coûts de transport
Devant le Sénat américain, Jerome Powell a reconnu qu’il pouvait y avoir une inflation moins transitoire que ce que l’on avait pensé jusque-là, ce qui justifierait une réduction des achats d’actifs plus rapide. Malgré ce durcissement de ton, les bons du Trésor ont peu réagi. Cela pourrait refléter l’inquiétude des marchés sur l’évolution de la pandémie. Le nouveau variant Omicron constitue, en outre, un choc d’incertitude pour les ménages et les entreprises. Il vient s’ajouter à un choc d’offre négatif qui freine la demande. Cela rend la tâche des banques centrales plus complexe que jamais au moment de décider de l’ampleur du coup de frein monétaire qu’elles peuvent donner.