Le nombre des nouveaux cas du Covid-19 continue d’augmenter dans le monde pour la troisième semaine consécutive. 3,2 millions de contaminations ont été enregistrées entre le 24 et le 30 novembre, soit une hausse de 10% par rapport à la semaine précédente. L’ensemble des régions sont concernées, à l’exception de l’Amérique du Nord, où leur nombre a baissé de 12%. L’Afrique (41%) et l’Amérique du Sud (36%) ont enregistré les plus fortes augmentations, suivies de l’Europe (12%) et de l’Asie (10%) (graphique 1). L’Asie comptabilise, à elle seule, 50% des 3,2 millions de nouveaux cas dans le monde, avec 1,6 million de contaminés.
Sur une base hebdomadaire, le plus grand nombre de nouveaux cas par pays (graphique 4, courbe noire) a été enregistré au Japon (682 719, +15% par rapport à la semaine précédente), en Corée du Sud (375 991, +3%), en France (301 900, +36%). Cette nouvelle vague est la neuvième dans l’Hexagone. Aux États-Unis (266 348, -12.4%), à Taiwan (106 645,-17%) et en Italie (100 682, -51%), le nombre de nouveaux cas est en baisse par rapport à la semaine précédente, mais qui reste à un niveau élevé. En parallèle, la couverture vaccinale progresse de plus en plus lentement, mais continue de s'étendre. À ce jour,13 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde depuis le début des campagnes au T4 2020, dont 2,64 milliards de doses de rappel. Ainsi, près de 68,5% de la population mondiale a reçu au moins une dose d’un vaccin (graphique 2).
L’indicateur de substitution hebdomadaire du PIB s’est visiblement redressé en Allemagne et en Belgique et, plus légèrement, en France et en Italie sur le dernier point, alors qu’il est orienté en baisse aux États-Unis, au Japon et, plus nettement, au Royaume-Uni. L’indicateur demeure relativement stable en Espagne (graphique 3). Cet indicateur est établi par l’OCDE à partir de données issues de Google Trends qui résultent des requêtes portant sur la consommation, le marché du travail, l’immobilier, l’activité industrielle ainsi que l’incertitude. L’indicateur présenté ici est calculé en glissement sur un an.
Tarik Rharrab