Le PMI manufacturier mondial est stable depuis août. Toutefois, sur cette période, les données des États-Unis et de la zone euro se sont affaiblies, tout en restant nettement supérieures au niveau mondial. Novembre a vu une amélioration notable en France et en Italie, et plus encore en Australie. Le Japon poursuit la tendance haussière amorcée récemment et ancre son indice PME solidement au-dessus de la barre des 50 points. La République tchèque, l’Afrique du Sud et l’Inde enregistrent des avancées particulièrement dynamiques.
Les frictions sur le commerce mondial et les chaînes d’approvisionnement resteront un facteur d’incertitude très important en 2022, en raison tout d’abord de leurs répercussions sur les prix des importations et, in fine, sur les prix à la consommation. Dans ses simulations, la CNUCED estime que la hausse des coûts du fret maritime contribuerait à une augmentation des prix des importations mondiales de 10,6% d’ici à la fin 2023 avec un effet moindre, mais non négligeable, de 1,5% sur les prix à la consommation mondiale. Les pénuries de certains composants clés, notamment les semi-conducteurs, risquent également de perdurer durant plusieurs mois encore.
Selon les dernières données de l’université Johns-Hopkins, 3,97 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés entre le 25 novembre et le 1er décembre dans le monde, soit une hausse de 3,2% par rapport à la semaine précédente. Cette augmentation s’observe en Europe (5,9%), en Asie (3,1%), en Amérique du Sud (3%) et en Afrique (9,9%), où la hausse soudaine des cas est liée à la découverte d’un nouveau variant (Omicron) en Afrique du Sud, qui s’est propagé dans 21 pays dans le monde. En revanche, en Amérique du Nord, on enregistre une baisse de 6,1%. À ce jour, 8,07 milliards de doses de vaccin ont été administrées dans le monde dont 250 millions de doses de rappel, ce qui porte à 55% la part de la population mondiale ayant reçu au moins une dose d’un vaccin contre la Covid-19
La BCE insiste sur l’importance de faire preuve de patience avant d’envisager un resserrement monétaire malgré l’inflation actuellement élevée. D’après elle, l’inflation reculera l’année prochaine et il n’y aura pas de spirale salaires-prix. En outre, les attentes d’inflation demeurent solidement ancrées. Dans la zone euro, la demande est freinée par la hausse des prix de l’énergie. Augmenter les taux, en réaction à l’inflation induite par l’offre, pourrait réduire encore davantage la demande. Pour éviter ce scénario, la banque centrale a raison d’attendre, adoptant ainsi une approche de gestion des risques appliquée à la politique monétaire
3,82 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés à l’échelle mondiale entre le 18 et le 24 novembre, soit une hausse de 11% par rapport à la semaine précédente. L’Europe et l’Amérique du Nord affichent la plus forte hausse hebdomadaire, avec respectivement +16% et +13,4% ; à noter que l’Europe concentre 61% du total mondial de nouveaux cas, soit 2,32 millions de contaminations. Dans les autres régions, une baisse a été enregistrée en Asie, en Amérique du Sud et en Afrique (graphique 1).
La courbe des nouveaux cas quotidiens de Covid-19 continue sur une trajectoire à la hausse dans la plupart des régions du monde. Du côté de la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs, la tendance est toujours orientée à la baisse en Allemagne et en Italie, et ce de manière plus prononcée qu’en France, en Espagne et au Royaume-Uni. La Belgique se distingue par une situation relativement stable sur la période récente. C’est également le cas aux États-Unis, alors qu’au Japon, la tendance s’est retournée à la baisse récemment après plusieurs mois de dynamique favorable.
À la clôture de la COP26, le 13 novembre, les pays participants ont renouvelé leurs engagements pour contenir le réchauffement climatique à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Au cours de la phase préparatoire et lors de la conférence elle-même, de nombreux pays se sont engagés à atteindre le « zéro émission nette » d’ici 2050, mais sans proposer des mesures concrètes dans ce sens.L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a estimé que, pour parvenir à cet objectif, les investissements annuels dans le système énergétique mondial doivent être portés d’USD 2?000 mds en moyenne, au cours des cinq dernières années, à près de USD 5?000 mds d’ici 2030 et à USD 4?500 mds d’ici 2050[1]
Le nombre de nouveaux cas hebdomadaires de Covid-19 en Europe continue d’augmenter pour la septième semaine consécutive, avec 1,7 million nouvelles contaminations entre le 3 et le 9 novembre. Dans le même temps, en Allemagne et en Italie et, dans une moindre mesure, en France, en Espagne et au Royaume-Uni, la tendance de la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs est légèrement baissière, une évolution à mettre possiblement sur le compte de la situation sanitaire en Allemagne notamment.
Le PMI manufacturier mondial a légèrement progressé en octobre malgré un fléchissement aux États-Unis et un léger repli dans la zone euro. L’indice a affiché une baisse notable en France alors qu’il a évolué à la hausse en Italie. Il a également progressé au Japon. Les niveaux enregistrés dans les économies avancées restent très élevés tandis que la situation est plus contrastée dans les pays émergents.
Après une tendance baissière de près de deux mois, les chiffres de la pandémie de Covid-19 repartent à la hausse dans le monde. Trois millions de nouveaux cas ont été enregistrés entre le 27 octobre et le 2 novembre, soit une hausse de 3,2% par rapport à la semaine précédente. L’ensemble des régions du monde est concerné, l’Europe se distinguant avec une hausse de 11,8% nettement plus importante : 1,54 million de nouveaux cas sur un total mondial de 3 millions a été signalé en Europe.
Nos différents indicateurs d’incertitude sont complémentaires en termes de portée comme de méthodologie. Les derniers relevés font apparaître des divergences persistantes dues aux goulets d’étranglement, qui créent, pour les entreprises, une situation d’incertitude en termes de délais de livraison, de production future et de capacité à pourvoir les postes vacants.
Si les tensions sur le commerce mondial restent très fortes, le mois d’octobre offre néanmoins quelques signes de « relâchement ». L’indice Baltic du coût du transport maritime de vrac sec est en repli de près de 30%, après avoir atteint un pic durant la première semaine d’octobre. La hausse au cours des dix premiers mois de l’année 2021 reste néanmoins considérable, proche d’un triplement.
Plus de 2,85 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés dans le monde entre le 14 et le 20 octobre, soit une baisse de 2,3% par rapport à la semaine précédente. Il s’agit de la plus faible diminution depuis le mois d’août dernier. L’ensemble des régions du monde sont concernées, à l’exception notable de l’Europe qui, pour la quatrième semaine consécutive, a enregistré une hausse (14,7%).
La hausse significative de l’inflation dans la plupart des pays avancés devrait être transitoire. Il convient néanmoins d’examiner les conséquences possibles d’une inflation transitoire élevée sur la durée. Comment les entreprises, jusque-là hésitantes, répercuteront-elles la hausse des coûts sur les prix ? Quel sera l’impact sur les dépenses, mais aussi sur les revendications salariales ? Les anticipations d’inflation évolueront-elles à la hausse ? Quid de la sensibilité accrue du marché aux surprises concernant la croissance et l’inflation ? Sans oublier les craintes d’une modification de la fonction de réaction de la banque centrale
Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 dans le monde est passé sous la barre symbolique des 3 millions durant la semaine du 7 au 13 octobre, enregistrant ainsi une baisse de -7% par rapport à la semaine précédente. Cette diminution touche l’ensemble des régions à l’exception de l’Europe où le nombre de cas continue d’augmenter pour la troisième semaine consécutive.
Une opération réussie de market timing entre actions et liquidités suppose un niveau de compétence élevé. Un pré-requis qui s’accentue avec la grande faiblesse des taux directeurs, par leur impact sur les taux du marché, qui dissuade les investisseurs de recourir à ce type d’opération. Il en est de même de l’assouplissement quantitatif.Ces questions jouent un rôle important du point de vue de la stabilité financière. La frilosité de plus en plus grande des investisseurs à l’égard de ces opérations réduit probablement la volatilité des marchés actions et conduit à un accroissement de la valorisation
Le PMI composite mondial n’a guère évolué en septembre, malgré un repli assez significatif dans la zone euro, dû à l’Allemagne, à l’Italie et à l’Espagne. Le Japon et la Russie ont légèrement progressé. Le PMI manufacturier mondial est resté inchangé en septembre. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les goulets d’étranglement du côté de l’offre continuent de peser sur les niveaux d’activité.
Le nombre de nouveaux cas quotidiens dans le monde continue de baisser. On enregistre, par ailleurs, dernièrement une baisse de la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs en France, en Italie, en Belgique, au Japon et au Royaume-Uni, alors qu’elle continue de progresser en Allemagne, en Espagne et aux États-Unis.
D’après les données récentes, la confiance des entreprises et des ménages est en hausse, et la croissance du PIB réel devrait ralentir tout en restant bien supérieure à son potentiel. Les interactions entre les dépenses, les bénéfices des entreprises et l’emploi, alors que conditions monétaires et financières sont favorables, constituent un facteur-clé. Pour utiliser une métaphore courante, le ciel semblait jusqu’à présent dégagé mais les nuages s’amoncellent. Les banques centrales devraient durcir le ton. Aux États-Unis, les dissensions politiques influencent l’agenda économique du président Biden, tandis que la Chine traverse une phase d’ajustements majeure
Lorsque, en phase d’expansion de l’activité, l’inflation est tirée par la demande, on parle de bonne inflation. Mais il existe aussi une mauvaise inflation. Dans ce cas, la hausse des prix ne découle pas, par exemple, de l’augmentation des salaires consécutive à un marché du travail tendu. La mauvaise inflation est davantage le résultat de chocs d’offre. C’est, dans une certaine mesure, le cas actuellement dans la zone euro et dans d’autres économies du fait de la flambée récente des prix du pétrole et du gaz. La mauvaise inflation pèse sur le revenu disponible réel et, donc, sur les dépenses des ménages. L’impact devrait être plus important encore pour les plus bas revenus. En effet, ces ménages consacrent une part plus importante de leurs dépenses au chauffage et aux carburants
La pandémie de Covid-19 ralentit pour la cinquième semaine consécutive dans le monde, avec une baisse du nombre de nouveaux cas de 10,3% au cours de la semaine du 23 au 29 septembre par rapport à la semaine précédente. Il s’agit de la baisse la plus importante depuis la fin du mois d’août dernier. Du côté des commerces et des lieux de loisirs, on enregistre dernièrement une baisse de la fréquentation dans certains pays de la zone euro.
La désynchronisation monétaire entre les États-Unis et la zone euro semble inévitable. Elle résulte d’évolutions très différentes en termes d’inflation. Quant à savoir si elle compliquera la tâche de la Banque centrale européenne pour atteindre son objectif d’inflation, l'influence des conditions financières dans la zone euro sera ici décisive à court terme. Dans l’ensemble, l’effet net devrait être limité. Les exportations devraient jouer un plus grand rôle à moyen terme, une fois que le cycle de resserrement monétaire aux États-Unis sera bien engagé. La croissance de la demande intérieure américaine va alors ralentir, ce qui pèsera sur les importations et, donc, sur les exportations de la zone euro vers les États-Unis
Nos différents indicateurs d’incertitude sont complémentaires en termes de portée comme de méthodologie. Les derniers relevés font apparaître quelques divergences, probablement dues aux goulets d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement et, dans certains pays, à la propagation rapide du variant Delta.
La plupart des indicateurs conjoncturels confirment que la demande mondiale en biens industriels reste toujours aussi soutenue, ce qui laisse présager, sinon une accentuation, du moins une prolongation des problèmes d’approvisionnement auxquels sont confrontées de nombreuses entreprises à l’heure actuelle.
La pandémie de Covid-19 a continué de ralentir pour la quatrième semaine consécutive dans le monde. Par ailleurs, les campagnes de vaccination ont continué de progresser.