Le PMI composite mondial n’a guère évolué en septembre, malgré un repli assez significatif dans la zone euro, dû à l’Allemagne, à l’Italie et à l’Espagne. Le Japon et la Russie ont légèrement progressé. Le PMI manufacturier mondial est resté inchangé en septembre. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les goulets d’étranglement du côté de l’offre continuent de peser sur les niveaux d’activité.
Le nombre de nouveaux cas quotidiens dans le monde continue de baisser. On enregistre, par ailleurs, dernièrement une baisse de la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs en France, en Italie, en Belgique, au Japon et au Royaume-Uni, alors qu’elle continue de progresser en Allemagne, en Espagne et aux États-Unis.
D’après les données récentes, la confiance des entreprises et des ménages est en hausse, et la croissance du PIB réel devrait ralentir tout en restant bien supérieure à son potentiel. Les interactions entre les dépenses, les bénéfices des entreprises et l’emploi, alors que conditions monétaires et financières sont favorables, constituent un facteur-clé. Pour utiliser une métaphore courante, le ciel semblait jusqu’à présent dégagé mais les nuages s’amoncellent. Les banques centrales devraient durcir le ton. Aux États-Unis, les dissensions politiques influencent l’agenda économique du président Biden, tandis que la Chine traverse une phase d’ajustements majeure
Lorsque, en phase d’expansion de l’activité, l’inflation est tirée par la demande, on parle de bonne inflation. Mais il existe aussi une mauvaise inflation. Dans ce cas, la hausse des prix ne découle pas, par exemple, de l’augmentation des salaires consécutive à un marché du travail tendu. La mauvaise inflation est davantage le résultat de chocs d’offre. C’est, dans une certaine mesure, le cas actuellement dans la zone euro et dans d’autres économies du fait de la flambée récente des prix du pétrole et du gaz. La mauvaise inflation pèse sur le revenu disponible réel et, donc, sur les dépenses des ménages. L’impact devrait être plus important encore pour les plus bas revenus. En effet, ces ménages consacrent une part plus importante de leurs dépenses au chauffage et aux carburants
La pandémie de Covid-19 ralentit pour la cinquième semaine consécutive dans le monde, avec une baisse du nombre de nouveaux cas de 10,3% au cours de la semaine du 23 au 29 septembre par rapport à la semaine précédente. Il s’agit de la baisse la plus importante depuis la fin du mois d’août dernier. Du côté des commerces et des lieux de loisirs, on enregistre dernièrement une baisse de la fréquentation dans certains pays de la zone euro.
La désynchronisation monétaire entre les États-Unis et la zone euro semble inévitable. Elle résulte d’évolutions très différentes en termes d’inflation. Quant à savoir si elle compliquera la tâche de la Banque centrale européenne pour atteindre son objectif d’inflation, l'influence des conditions financières dans la zone euro sera ici décisive à court terme. Dans l’ensemble, l’effet net devrait être limité. Les exportations devraient jouer un plus grand rôle à moyen terme, une fois que le cycle de resserrement monétaire aux États-Unis sera bien engagé. La croissance de la demande intérieure américaine va alors ralentir, ce qui pèsera sur les importations et, donc, sur les exportations de la zone euro vers les États-Unis
Nos différents indicateurs d’incertitude sont complémentaires en termes de portée comme de méthodologie. Les derniers relevés font apparaître quelques divergences, probablement dues aux goulets d’étranglement de la chaîne d’approvisionnement et, dans certains pays, à la propagation rapide du variant Delta.
La plupart des indicateurs conjoncturels confirment que la demande mondiale en biens industriels reste toujours aussi soutenue, ce qui laisse présager, sinon une accentuation, du moins une prolongation des problèmes d’approvisionnement auxquels sont confrontées de nombreuses entreprises à l’heure actuelle.
La pandémie de Covid-19 a continué de ralentir pour la quatrième semaine consécutive dans le monde. Par ailleurs, les campagnes de vaccination ont continué de progresser.
Il s’agit de la troisième semaine consécutive au cours de laquelle un recul des nouvelles infections est noté dans le monde. Du côté des commerces et des lieux de loisirs, la fréquentation se situe toujours à son niveau pré-pandémique en Allemagne, en Belgique, en France et en Italie, alors qu’elle reste sous son niveau pré-Covid en Espagne, aux États-Unis, au Japon et au Royaume-Uni.
Les chiffres de la pandémie de Covid-19 repartent à la baisse dans le monde après une tendance haussière de près de deux mois. 4,2 millions de nouveaux cas ont été enregistrés entre le 2 et le 8 septembre, soit une baisse de 6,3% par rapport à la semaine précédente. Cette baisse concerne l’ensemble des régions. Le nombre de décès a également baissé au niveau mondial au cours de la même semaine. Par ailleurs, les campagnes de vaccination continuent de progresser, avec 5,6 milliards de doses de vaccins administrées à la date du 8 septembre.
Dans la première phase de l’assouplissement quantitatif, les marchés financiers considèrent que la forward guidance sur les rachats d’actifs et celle sur les taux directeurs sont étroitement liées. Cela génère un renforcement mutuel de ces deux instruments. Par la suite, la crainte que cet effet de signal agisse aussi dans l’autre sens peut se renforcer. La réduction des achats mensuels d’actifs peut être interprétée comme l’annonce d’un relèvement prochain des taux, une fois que les achats nets auront pris fin. Aux États-Unis, Jerome Powell a été très clair : une réduction progressive des achats d’actifs n’annoncerait pas un changement de perspective pour les taux des Fed funds
Le PMI manufacturier mondial a encore baissé en août et il se situe à présent à environ deux points au-dessous du pic atteint en juin. Les niveaux restent très élevés dans les pays développés mais la dynamique récente par pays reflète une divergence considérable. Le PMI mondial des services a poursuivi son déclin en juillet, accusant un nouveau repli notable, en août, aux États-Unis. Le PMI composite mondial est ressorti en baisse en juillet et, au vu des données disponibles par pays, il devrait céder encore du terrain en août.
Après avoir augmenté pendant près de deux mois, les chiffres de la pandémie de Covid-19 se stabilisent dans le monde mais restent à un niveau élevé. Néanmoins, la situation n’est pas homogène dans le monde, avec une hausse en Amérique du Nord (4,6%), et une baisse en Amérique du Sud (-15,2%) et en Afrique (-6,4%), tandis que la situation se stabilise en Europe (grâce à une baisse en France et en Espagne et en Asie. En parallèle, la vaccination continue de s’intensifier dans le monde.
À en juger par les récentes enquêtes de conjoncture, bon nombre d’économies avancées atteindraient leur vitesse limite en termes de croissance économique, ce qui n’est pas sans conséquences. Il en résulte un risque haussier d’inflation que reconnaissent aussi bien la Réserve fédérale américaine que la BCE. Les pénuries de main-d’œuvre peuvent accélérer les hausses de salaires, mais aussi soutenir la confiance et la consommation des ménages. De plus, les goulets d’étranglement du côté de l’offre devraient stimuler l’investissement des entreprises. Toutefois, à terme, atteindre la vitesse limite peut être source de volatilité économique ultérieure
Selon les dernières données de l’université Johns-Hopkins, 4,6 millions de nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés entre le 19 et le 25 août dans le monde, soit une hausse de 1,2% par rapport à la semaine précédente. Par ailleurs, les campagnes de vaccination continuent de progresser dans le monde, notamment dans l’Union européenne, où le rythme de vaccination reste très soutenu.
Nos différents indicateurs d’incertitude sont complémentaires, en termes de portée ou de méthodologie, pourtant, selon les derniers relevés, tous sauf un indiquent une baisse continue de l’incertitude. Cela reflète la conjonction positive des campagnes de vaccination, de la levée des restrictions et de bonnes données économiques.
Malgré une dynamique encore forte, le hausse du volume des échanges mondiaux pourrait commencer à s’estomper cet été, à en juger par les enquêtes d’opinion récentes. L’indice global PMI a baissé de 2 points en juin (56,6), en partie sous l’effet d’un fléchissement de l’indice pour les nouvelles commandes à l’exportation dans le secteur manufacturier.
La crise de la Covid-19 a profondément affecté nos économies. Le rebond observé depuis quelques mois semble se confirmer mais des incertitudes demeurent sur les capacités de rattrapage économique des pays. Cet article tend à observer dans le passé les comportements des économies du G7 - en termes de PIB, de consommation et d’investissement - en phase post-récessive. À quelle vitesse les économies rattrapent-elles le niveau et la tendance de PIB d’avant-crise ? Quelles sont les composantes de la demande agrégée les plus dynamiques en sortie de crise ? Peut-on comparer le choc de la Covid-19 avec les chocs passés, compte tenu de sa nature si particulière ? Nous essaierons d’apporter des éléments de réponse à ces questions en insistant sur les disparités sectorielles actuelles.
La hausse du nombre de nouveaux cas de Covid-19 se poursuit dans le monde. Elle est due au variant Delta présent dans plus de 110 pays et bien plus contagieux que les autres variants. On a dépassé quotidiennement le demi-million de contaminés les 13 et 14 juillet.
Le PMI manufacturier mondial a accusé une légère baisse en juin, qui masque néanmoins une dynamique divergente : stable aux États-Unis, l’indice a légèrement progressé dans la zone euro, au Royaume-Uni et au Japon et il a reculé en Chine. Il a décroché en Inde, passant en dessous du seuil de 50 et le repli a été encore plus marqué au Vietnam. En résumé, malgré des niveaux toujours très élevés dans les pays développés, la dynamique s’essouffle. Dans les pays émergents, le tableau reste contrasté en termes de niveaux comme de variations par rapport au mois de mai.
Le variant Delta devient majoritaire et touche désormais près de 105 pays. Malgré la situation sanitaire, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs reste élevée, rejoignant son niveau de l’été 2020 et se rapprochant d’un quasi-retour à la normale pour l’ensemble des principaux pays avancés.
Entreprises et consommateurs ont été nombreux à voir leurs perspectives s’améliorer dans les économies avancées au premier semestre, mais les enquêtes de conjoncture pourraient désormais marquer le pas. En variation trimestrielle, la croissance du PIB devrait culminer au troisième trimestre de cette année. Toutefois, sur la durée de notre horizon de prévision, qui s’étend jusqu’à la fin de l’année prochaine, la croissance trimestrielle devrait rester supérieure à son potentiel. Ces perspectives favorables pour l’économie réelle soulèvent des défis pour les marchés financiers. Les bonnes surprises sur le plan des performances bénéficiaires risquent de se raréfier. En outre, il va falloir composer avec les perspectives d’inflation
Après une tendance baissière de sept semaines, les chiffres de la pandémie de Covid-19 repartent à la hausse dans le monde. Enfin, on a noté récemment une hétérogénéité de l’indicateur de substitution hebdomadaire de la croissance réalisé par l’OCDE.
Après une croissance économique robuste aux États-Unis et dans la zone euro aux deuxième et troisième trimestres, l’activité devrait progressivement marquer le pas. Compte tenu de l’«?acquis de croissance?» au quatrième trimestre, le ralentissement perçu par rapport au troisième pourrait être bien plus significatif que ce que montrent les prévisions actuelles. Aux États-Unis, l’inflation élevée mettra du temps à reculer. Conjuguée à une décélération de la croissance, cette situation pourrait renforcer le récit de la stagflation. Cependant, celui-ci semble infondé : l’inflation devrait continuer à se replier au premier semestre de l’année prochaine et l’économie américaine, à croître au-dessus de son potentiel.