La pandémie de Covid-19 a continué de ralentir pour la septième semaine consécutive dans le monde, avec une baisse du nombre de nouveaux cas de 5% au cours de la semaine du 15 au 22 juin par rapport à la semaine précédente. Il s’agit du nombre le plus faible depuis le mois de février 2021. Cette tendance baissière touche l’ensemble des régions. Seul le continent africain a enregistré une hausse (28%) du nombre de cas durant cette semaine (graphique 1). Par ailleurs, les campagnes de vaccination ont continué de progresser dans le monde. Selon les dernières données disponibles sur le site Our World in Data (université d’Oxford), 22% de la population a reçu au moins une dose de vaccin contre la Covid-19.
Du 8 au 14 juin, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 a continué de baisser dans le monde, passant de 2,9 millions à 2,64 millions, soit une baisse de -9%. Cette décrue se poursuit pour la 6e semaine consécutive. Sur le front de la vaccination, plus de 1,6 milliard de personnes dans le monde ont reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19, soit 21% de la population.
La prolongation de l’augmentation actuelle des prix dépend d’une interaction complexe entre coûts unitaires du travail, marges bénéficiaires et pouvoir de fixation des prix. Traditionnellement, au début d’une reprise, les premiers baissent du fait d’une hausse de la productivité, et limite ainsi l’impact de la hausse des prix des intrants sur les marges bénéficiaires des entreprises. Ensuite les coûts unitaires de main-d’œuvre augmentent sans que cela implique nécessairement une contraction des marges
Les indicateurs relatifs au commerce international restent très dynamiques. Même si les dernières données du CPB portent uniquement sur mars, le volume des échanges mondiaux (exportations et importations combinées) a augmenté à nouveau significativement (+2,2%).
La tendance baissière de l’épidémie se poursuit au nouveau mondial pour la cinquième semaine consécutive. L’accélération de la vaccination a permis la réouverture progressive de l’économie. La fréquentation des commerces et des lieux de loisirs poursuit sa dynamique dans les principaux pays avancés.
Le PMI manufacturier mondial n’a guère évolué en mai, ce qui n’a rien d’étonnant au vu du niveau élevé déjà atteint. La composante « nouvelles commandes à l’exportation » a peu bougé au niveau mondial.
Nos différents indicateurs sont complémentaires en termes de portée ou de méthodologie. Tous montrent un repli de l’incertitude. Un message positif aussi uniforme est assez rare.
La fréquentation des commerces et des lieux de loisirs poursuit sa dynamique dans les principaux pays avancés. C’est en France que l’on enregistre la plus forte progression durant la semaine écoulée.
Une confiance accrue dans la qualité des prévisions économiques d’une banque centrale améliore la transmission monétaire et, par conséquent, l’efficacité de la politique monétaire. Dans l’environnement actuel de montée des tensions inflationnistes, la conviction des opérateurs du marché de la supériorité des banques centrales en matière de prévisions devrait limiter la hausse des anticipations d’inflation. La recherche permet néanmoins d’en douter. Même si les projections de la Réserve fédérale ont tendance à comporter moins d’erreurs que celles du secteur privé, l’écart s’est réduit depuis les années 1990
La tendance baissière des indicateurs de la pandémie de Covid-19 se poursuit dans de nombreuses régions dans le monde. Avec la baisse des cas de Covid-19 et la progression de la vaccination, la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs continue d’augmenter en Europe. Seule la Belgique a enregistré une baisse au cours de la semaine écoulée.
Dans les pays où les restrictions à la mobilité sont levées, la demande croît brusquement, provoquant un déséquilibre par rapport à l’offre. Celle-ci met en effet plus de temps à réagir, surtout lorsque les chaînes de valeur sont longues et complexes. Ces derniers mois, les entreprises disent subir des retards de livraison et une hausse du prix des intrants. D’après les données historiques des États-Unis et de la zone euro, l’effet sur l’inflation devrait être limité et temporaire. Néanmoins, sur les marchés obligataires le point mort d’inflation a augmenté significativement. Cela reflète l’inquiétude croissante des investisseurs vis-à-vis d’une possible hausse surprenante de l’inflation
L’épidémie de Covid-19 continue de ralentir dans le monde. Avec l’assouplissement progressif des mesures sanitaires, la fréquentation des commerces et des lieux de loisirs a continué de s’améliorer dans les principaux pays avancés.
Les échanges mondiaux de biens sont repartis très fortement à la hausse, même si des divergences existent entre les régions du monde, en raison notamment de situations sanitaires et économiques encore contrastées. Le redressement des exportations de services reste beaucoup plus fragile avec des niveaux encore très faibles dans les transports et le tourisme. Les échanges de services liés aux technologies de l’information et de la communication (TIC) ont été beaucoup plus résilients en 2020. Le Brexit a engendré une hausse marquée du nombre de nouveaux accords commerciaux en 2021. Deux traités importants négociés par l’Union européenne restent en suspens, l’un avec le Mercosur et l’autre avec la Chine
Le télétravail devrait avoir un effet positif sur le niveau de productivité mais permettra-t-il d’en augmenter la croissance ? La réponse réside en grande partie dans l’innovation. Les interactions jouent un rôle-clé dans l’émergence d’idées nouvelles et le partage d’informations. Si les interactions formelles reposent sur un éventail d’outils informatiques, l’organisation des interactions informelles constitue un défi. Pour maintenir la sérendipité, essentielle à la culture de l’innovation, entre équipes et au sein de celles-ci, il faudra combiner télétravail et travail sur site.
Selon les dernières données de l’université Johns-Hopkins, 5,5 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés entre le 4 et le 10 mai dans le monde, soit une baisse de -12,5% par rapport à la semaine précédente. Cette baisse s’observe en Europe (-16,5%), en Asie hors Inde (-14,5%) et sur l’ensemble du continent américain (-6,3%).
Le sentiment a continué de s’améliorer dans le secteur manufacturier au niveau mondial, porté par l’amélioration des chiffres dans la plupart des pays développés – dans lesquels de très hauts niveaux ont été atteints – alors que la situation est plus contrastée dans les pays émergents. Quoi qu’il en soit, dans cette partie du monde également, les indices PMI sont supérieurs au seuil de 50,0 à l’exception du Mexique.
La situation en Inde continue de se dégrader et le rythme de la campagne de vaccination reste lent. Ainsi, 9,3% de la population indienne a reçu au moins une dose depuis le début de la campagne en janvier. En Asie (à l’exception de l’Inde), en Europe et sur le continent américain, le nombre de cas de contamination continue de baisser.
La Covid-19 a, entre autres conséquences durables, modifié notre manière de travailler, le temps de travail à domicile ayant nettement augmenté par rapport à la période pré-pandémie. Cette possibilité dépend néanmoins du secteur, de la nature du travail effectué mais aussi du pays. Cette évolution pourrait avoir de profondes implications sur le choix du lieu de vie, le rôle des villes, la demande d’espaces de bureau, l’utilisation des moyens de transport, les besoins en termes d’infrastructures informatiques (internet haut débit), etc. On peut s’attendre a priori à une augmentation de la productivité, les salariés étant plus satisfaits et efficaces. D’après des études récentes, c’est aussi ce à quoi les entreprises s’attendent
La pandémie de Covid-19 continue de battre des records dans le monde, avec 825 721 nouvelles infections recensées pour la seule journée du 28 avril. C’est à l’Inde que l’on doit cette flambée épidémique, avec 349 378 nouveaux cas, soit 42% des cas mondiaux, tandis qu’en Asie (à l’exception de l’Inde), en Europe et sur le continent américain, on observe une tendance à la baisse du nombre de cas depuis plusieurs jours.
La fréquentation des commerces et des établissements de loisirs, toujours affectée par les restrictions sanitaires, s’est améliorée dans les principaux pays développés durant la semaine du 9 au 16 avril par rapport à la semaine précédente, en particulier au Royaume-Uni où on enregistre une forte hausse de la fréquentation.
La pandémie de Covid-19 a fortement impacté les dépenses de consommation des ménages, dont les volumes ont baissé et la composition a été profondément modifiée. Avec la levée progressive des restrictions, certains services, comme les loisirs, la restauration et l’hôtellerie, qui ont connu une chute de la demande due aux mesures de restriction, pourraient tirer leur épingle du jeu au détriment – en termes relatifs tout au moins – des dépenses en biens. La demande contenue constitue un facteur déterminant de la vigueur du début de la reprise. Elle joue, cependant, un rôle moins décisif dans le secteur des services. Ainsi, les pays avec un important secteur des services, après avoir pâti des mesures de restriction, pourraient connaître un redressement plus difficile que les autres.
La plupart de nos indicateurs d’incertitude poursuivent leur repli à la faveur de l’accélération des campagnes de vaccination et de l’amélioration des données économiques, alors que le taux d’incidence repart en forte hausse dans plusieurs pays...
Face à la recrudescence de la pandémie, la fréquentation des commerces et des établissements de loisirs* a baissé durant la semaine du 4 au 11 avril dans les principaux pays développés par rapport à la semaine précédente. Par ailleurs l’indicateur de substitution hebdomadaire de la croissance en glissement annuel du PIB (OCDE) continue de fléchir en Europe...
Les banques centrales prennent de plus en plus conscience de l’impact du changement climatique sur les prix et la stabilité financière. De plus, par le biais des collatéraux et des achats d’actifs, leurs bilans sont exposés à ce risque. La BCE l’a intégré à sa revue de la stratégie monétaire lancée en 2020. La question centrale est de savoir si la BCE devrait aussi poursuivre des objectifs climatiques dans sa politique monétaire. Cela pourrait être perçu par certains comme trop éloigné de sa mission qui consiste à viser la stabilité des prix. A minima, on s’attend à ce que la banque centrale demande davantage d’informations sur les facteurs liés au climat des actifs qu’elle détient. La question du maintien de la neutralité de ses achats à l’égard du marché reste ouverte
Dans le secteur manufacturier, hormis de rares exceptions (Mexique, Égypte, Liban), la quasi-totalité des pays de notre échantillon affiche un indice PMI supérieur à 50 au mois de mars 2021. Le PMI manufacturier mondial se situe au niveau le plus élevé de la période sous revue. Cela vaut également pour la zone euro.