La Malaisie a été l’un des pays d’Asie émergente les plus touchés par la crise de la Covid-19. La reprise est en cours même si le reconfinement instauré devrait la ralentir. Cependant, les finances publiques se sont fortement dégradées et le gouvernement ne semble pas engagé sur la voie d’une consolidation budgétaire. Il privilégie la relance économique et le soutien aux ménages les plus fragiles. Le ratio de dette du gouvernement devrait continuer de se dégrader et l’agence de notation Fitch a abaissé la note du souverain en décembre dernier. Les risques de refinancement sont cependant modérés car la structure de la dette reste peu risquée et le marché de la dette locale est important. Par ailleurs, la balance courante reste excédentaire et le secteur bancaire est solide.
Le démocrate Joe Biden apparaît bien placé dans les sondages pour remporter l’élection présidentielle du 3 novembre 2020 face au républicain Donald Trump. En raison d’un mode de scrutin particulier, le résultat est pourtant loin d’être acquis ; menacé de contestations, il pourrait, en outre, se faire attendre. Le bilan de la présidence Trump, qu’il convient pour plus d’honnêteté d’arrêter avant la crise sanitaire, est mitigé. Si l’économie, l’emploi et, plus encore, la Bourse, ont crû rapidement, les finances publiques ont connu une dérive inédite en temps de paix, tandis que les inégalités se sont creusées. L’inflation des droits de douane a peu fait pour réduire le déficit commercial. La protection de l’environnement a gravement régressé
L’économie brésilienne migre progressivement vers un nouvel équilibre macroéconomique. Le secteur privé y sera amené à jouer un rôle plus important dans l’allocation des ressources. Cette transition résulte à la fois d’une conception évolutive du rôle de l’État mais aussi d’une nécessité de consolider les comptes publics. La nature de l’ajustement budgétaire opéré depuis quelques années a cependant eu des répercussions délétères sur les investissements publics et privés, au point de contraindre la reprise et les perspectives de croissance à moyen terme. L’impact sur l’économie de l’épidémie de Covid-19 a également rebattu les cartes concernant les perspectives d’investissement des entreprises et d’évolution du PIB potentiel
Ce document présente les mesures budgétaires et monétaires prises par plusieurs pays, mais aussi par l’Union européenne et la zone euro, pour faire face aux conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. Il permet de comparer les différentes décisions.
Le choc du Covid-19 a entraîné une réaction budgétaire significative des États membres de l’Union européenne. La récession en 2020, même si elle devrait être de courte durée, sera historique. La réponse budgétaire était donc indispensable pour éviter des conséquences économiques nettement plus profondes et durables. Les États membres ne sont pas touchés de la même façon par la crise actuelle, et l’ampleur de la réponse budgétaire apportée diffère. La réponse européenne est l’un des rares aspects positifs de cette crise. Néanmoins, rien n’est encore joué. Le niveau de risques et d’incertitudes sur les plans sanitaire et économique restera particulièrement élevé dans les prochains mois
La pandémie de Covid-19 a suscité des réactions importantes en termes de politique économique afin d’en atténuer les conséquences pour l’économie. Ce document passe en revue les mesures prises par les banques centrales et les gouvernements d’un large nombre de pays, de même que celles prises par des institutions internationales. Ce document reprend les mesures jusqu’au 15 juin. Il sera mis à jour régulièrement.
Dans son jugement rendu le 5 mai, la Cour constitutionnelle allemande demande au Conseil des gouverneurs de la BCE de démontrer que les objectifs de politique monétaire de son programme d’achat de titres du secteur public ne sont pas disproportionnés par rapport aux effets de politique économique et budgétaire de ce programme. Dans la plupart des cas, les politiques monétaire, économique et budgétaire se renforcent mutuellement. Pour évaluer l’adéquation de la politique monétaire, il convient de tenir compte de l’orientation des politiques économique et budgétaire
Au cours des prochaines décennies, les pays européens seront confrontés à une augmentation des coûts liés au vieillissement de la population. D’après les simulations réalisées par le Comité de politique économique de l’Union européenne - à partir d’hypothèses très optimistes - ces coûts seront supportables. Il est néanmoins peu probable que les personnes qui entrent aujourd’hui sur le marché du travail partent à la retraite dans les mêmes conditions qu’actuellement. La transition vers des régimes de retraite publics plus austères requiert des mesures d’accompagnement, pour notamment encourager le maintien sur le marché du travail, et des incitations à mieux préparer sa retraite
La pandémie de Covid-19 a suscité des réactions importantes en termes de politique économique afin d’en atténuer les conséquences pour l’économie. Ce document passe en revue les mesures prises par les banques centrales et les gouvernements d’un large nombre de pays, de même que celles prises par des institutions internationales. Ce document reprend les mesures jusqu’au 20 avril. Il sera mis à jour régulièrement.
La pandémie de Covid-19 a suscité des réactions importantes en termes de politique économique afin d’en atténuer les conséquences pour l’économie. Ce document passe en revue les mesures prises par les banques centrales et les gouvernements d’un large nombre de pays, de même que celles prises par des institutions internationales. Il reprend les mesures jusqu’au 10 avril. Il sera mis à jour régulièrement.