Le Royaume-Uni a, depuis le 1er janvier, les deux pieds en dehors de l’Union européenne et un accord de libre-échange entre les deux parties a été trouvé, telle semble être la coutume, à la dernière minute. Si cela est une bonne nouvelle pour les économies britannique et européenne, le Brexit est néanmoins « dur » et s’accompagnera certainement de pertes économiques importantes dans le long terme.
Si le Royaume-Uni est officiellement sorti de l’Union européenne le 31 janvier 2020, les relations commerciales entre les deux parties sont maintenues intactes pendant une période de transition. À moins d’un coup de théâtre, cette période s’achèvera à la fin de l’année. Quoi qu’il arrive, le Royaume-Uni se dirige vers une sortie à la fois du marché commun et de l’union douanière de l’UE. Ce sera donc un Brexit « dur », et il pourrait l’être d’autant plus que les négociations sur un accord de libre-échange progressent difficilement. En effet, alors que les négociateurs viennent d’achever leur neuvième cycle de négociations – et le dernier initialement prévu – des désaccords importants demeurent
L’intégration des pays d’Europe centrale dans des chaînes de production multi-pays les expose à l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les flux de commerce international. À court terme, elle implique une contagion de la contraction du PIB en l’Europe de l’Ouest vers l’Europe centrale, notamment en Slovaquie et en République tchèque au travers du secteur automobile. Toutefois, dans ce secteur, même si la production des pays d’Europe centrale est montée en gamme, la proportion d’un véhicule conçu localement n’a pas augmenté ces dernières années : l’activité d’assemblage reste dominante, même si elle s’est progressivement déplacée vers le haut de gamme