L’économie britannique a crû de 0,1% t/t au T1 2023, soit au même rythme qu’au T4 2022. La croissance a connu des hauts et des bas au cours du premier trimestre. Le PIB réel a d’abord rebondi en janvier (+0,5% m/m) après un mois de décembre difficile (-0,5% m/m), porté par le secteur des services (+0,8% m/m). L’économie a ensuite stagné en février.
La croissance japonaise a retrouvé des couleurs au T1 2023, affichant une progression de +0,4% t/t. Néanmoins, ce rebond est à relativiser car il fait suite à deux trimestres décevants (-0,2% t/t au T3 2022 et 0,0% t/t au T4). Le PIB japonais reste ainsi au même niveau qu’au T2 2022.
Prolongeant une dégradation observée en avril, le climat des affaires de l’Insee s’est de nouveau replié au mois de mai pour s’établir à 100, un plus bas depuis avril 2021. La détérioration concerne tous les secteurs et en particulier l’industrie manufacturière où l’indice de confiance passe même à 99, en deçà de sa moyenne de long-terme (100) pour la première fois depuis mars 2021. En parallèle, les tensions inflationnistes continuent de se modérer.
Le marché du travail français ne cesse de surprendre favorablement avec 42 000 créations nettes d’emplois au 1er trimestre 2023 selon l’Insee, dans une économie qui montre pourtant, depuis plus d’un an, de nombreux signes de refroidissement. Cette résistance du marché du travail n’est pas anormale puisque ce dernier a bénéficié d’effets de rattrapage post-Covid, notamment dans les services marchands. Toutefois, alors que plusieurs dynamiques se sont grippées, notamment dans le bâtiment, une détérioration pourrait intervenir sur le marché du travail.
Au vu des indicateurs conjoncturels pour le mois d’avril 2023, le redressement de la croissance économique chinoise s’essouffle rapidement. Certes, l’abandon encore récent de toutes les restrictions sanitaires (décembre 2022) et les effets de rattrapage post-Covid continuent de soutenir la demande des ménages. En revanche, l’activité liée aux autres composantes de la demande tourne au ralenti.
Croissance, inflation, taux d'intérêt et taux de change
Dans cette série de trois podcasts « Focus sur la productivité du travail en Espagne » Hélène Baudchon, chef économiste adjoint et en charge de l’équipe OCDE, au département des études économiques de BNP Paribas et Guillaume Derrien, senior économiste au sein de la même équipe, discutent de la productivité qui constitue une faiblesse endémique du modèle espagnol. Ce premier épisode passe en revue les grandes tendances de l’évolution de la productivité en Espagne par rapport à ses voisins européens au cours des 25 dernières années.
Dans ce second épisode de la série consacrée à la productivité du travail en Espagne, Hélène Baudchon et Guillaume Derrière discutent des principaux facteurs permettant d’expliquer la faiblesse de la productivité espagnole
Ce troisième et dernier épisode de la série dédiée à la productivité du travail en Espagne aborde certaines évolutions à même de redresser la productivité en Espagne, notamment à travers le plan de relance national (2021-2026) et la stratégie España 2050.
Perte de biodiversité, assèchement des sols, insécurité alimentaire, déplacements de populations : rapport après rapport, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) alerte sur les conséquences du réchauffement climatique et la nécessité de le maintenir dans la limite soutenable de +1,5°C à +2°C par rapport à l’ère préindustrielle. Alors que la hausse moyenne des températures atteint déjà 1,2°C à la surface du globe, la seule façon d’y parvenir passe par une réduction « rapide, profonde et, dans la plupart des cas, immédiate, des émissions de gaz à effet de serre (GES) »[1].
Le mois d’avril a été marqué par une stabilisation de l’indice PMI des directeurs d’achat dans le secteur manufacturier à un niveau toujours fragile.
La Banque d’Angleterre (BoE) a procédé à une nouvelle hausse de 25 points de base de son taux directeur lors de la réunion du 11 mai, portant celui-ci à 4,5%. La forward guidance est restée restrictive, et le rapport du comité de politique monétaire (MPC) laisse présager que le cycle de hausse des taux pourrait se poursuivre.
Les chiffres clés de l'économie française comparés à ceux des principaux pays européens, l'analyse des données relatives à la population et au marché du travail français, l'activité par secteur, les chiffres des administrations publiques, de l'inflation, des taux et des comptes des entreprises.
La Grèce, le Portugal et, dans une moindre mesure, l’Espagne, ont affiché une baisse notable de leurs déficits publics en 2022. Selon les résultats préliminaires d’Eurostat publiés le 21 avril, le déficit primaire s’est, en effet, réduit de près de moitié en Espagne (-2,4% du PIB), il a été résorbé en Grèce, tandis que le Portugal affiche à nouveau un excédent (1,6% du PIB). En Grèce et au Portugal, le déficit public est repassé sous la limite des 3% de PIB fixée par le pacte de croissance et de stabilité, sur laquelle ils s’étaient déjà réalignés entre 2016 et 2019. Bien qu’en nette baisse, le déficit en Espagne reste conséquent, à 4,8% du PIB
Les nouvelles commandes à l’industrie ont fortement diminué en Allemagne au mois de mars, après une progression assez franche en février. Au global, ces évolutions se compensent. Une progression très modérée sur le 1er trimestre (0,2% t/t) en découle, cohérente avec la croissance du PIB, publiée à 0% t/t pour le T1.
La croissance de l’économie française s’est modérément redressée au 1er trimestre 2023, atteignant 0,2% t/t, après une relative stagnation au 2nd semestre 2022. Si ce rebond peut s’expliquer par des forces, il ne masque pas des faiblesses évidentes. Une analyse au travers de trois secteurs - les matériels de transport (dont l’automobile), l’alimentation et le logement - permet de comprendre les éléments contradictoires qui impliquent que la croissance reste positive tout en étant marquée par de fortes divergences selon le domaine d’activité concerné.
Depuis plusieurs mois, la solvabilité extérieure du Kenya se détériore. Après des années d’endettement auprès des marchés internationaux et de la Chine, le service de la dette publique extérieure a considérablement augmenté : il représentait 22% des recettes d’exportations en 2022. En outre, la sécheresse locale accroît la dépendance du pays aux importations et les termes de l’échange se sont nettement dégradés depuis le début de la guerre en Ukraine. À cela s’ajoute la dynamique de resserrement monétaire mondial.
Traditionnellement, la politique monétaire est axée sur le maintien de la stabilité des prix tandis que la politique budgétaire vise d’autres objectifs. Lorsque l’inflation est très inférieure (supérieure) à la cible dans la durée, la politique monétaire peut devenir, du fait de cette séparation des rôles, extrêmement accommodante (restrictive). En conséquence, les taux d’intérêt connaissent une importante amplitude cyclique, qui peut entraîner des conséquences indésirables pour l’économie et menacer la stabilité financière. Des simulations montrent qu’une approche coordonnée entre politiques monétaire et budgétaire diminue l’ampleur cumulée optimale des baisses (hausses) de taux. Cependant, une telle approche serait probablement très difficile à mettre en pratique.
L’incertitude concernant la politique économique américaine, basée sur la couverture médiatique, a rebondi en mars. L’indice d’incertitude économique de la Commission européenne a baissé en avril, sous l’effet de la diminution de l’incertitude dans les différents secteurs d’activité.
Le point sur les chiffres du PIB et de l'inflation, les taux d'intérêt et les taux de change
L’économie française a enregistré une croissance du PIB de 0,2% t/t au 1er trimestre, partagée entre facteurs de résilience et de faiblesse.
Au T1 2023, la croissance économique chinoise s’est établie à +2,2% en rythme trimestriel (contre +0,6% au T4 2022) et +4,5% en glissement annuel (contre +2,9% au trimestre précédent). L’activité a rapidement rebondi après l’abandon, en décembre dernier, de l’ensemble des restrictions sanitaires. Le taux de croissance en glissement annuel devrait encore se renforcer au T2 2023.