Le PMI composite mondial n’a guère évolué en septembre, malgré un repli assez significatif dans la zone euro, dû à l’Allemagne, à l’Italie et à l’Espagne. Le Japon et la Russie ont légèrement progressé.
Le PMI manufacturier mondial est resté inchangé en septembre. Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les goulets d’étranglement du côté de l’offre continuent de peser sur les niveaux d’activité. Le ralentissement a été général en zone euro et au Royaume-Uni. La Chine, où l’indice a atteint la barre de 50, affiche un léger mieux. En progression au Brésil, l’indice est ressorti en retrait en République tchèque, en Pologne et en Turquie, tout en se maintenant au-dessus du seuil de 50. En Asie, on observe une amélioration des données en Inde et un rebond spectaculaire en Indonésie.
Dans l’ensemble, les nouvelles commandes à l’exportation ont été stables en septembre, avec un rebond aux États-Unis et un fléchissement assez significatif en zone euro. Cette évolution est générale, à l’exception de l’Autriche et de la Grèce, et particulièrement prononcée en France, en Allemagne, en Irlande et aux Pays-Bas. Les données au Royaume-Uni ont accusé un net repli, l’indice passant en dessous de la barre de 50. L’évaluation des commandes à l’exportation n’a pas beaucoup bougé mais elle reste nettement inférieure à 50. En progression en Inde, l’indice a affiché un rebond impressionnant par rapport à un niveau bas en Indonésie et enregistré une chute importante au Vietnam.
Le PMI mondial des services s’est inscrit en légère hausse en septembre. L’indice n’a pas beaucoup bougé aux États-Unis, mais il est ressorti en repli dans la zone euro, tiré vers le bas par l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne. Il a enregistré une nette amélioration au Japon mais tout en se maintenant en deçà de la barre de 50.
La composante « emploi » du PMI manufacturier s’est inscrite légèrement en repli en septembre au niveau mondial, sous l’effet conjugué d’un timide rebond aux États-Unis et d’un recul assez significatif dans la zone euro. L’indice a enregistré une meilleure performance qu’en août en Italie mais il a enregistré une forte baisse en France à 50,1. Il a aussi perdu beaucoup de terrain en Irlande et en Espagne et accusé une chute considérable au Royaume-Uni. Il s’est inscrit en rebond en Australie et en légère hausse au Japon. Les chiffres se sont redressés au Brésil mais la tendance baissière se poursuit au Mexique. Il en va de même en Chine et, de manière plus prononcée, au Vietnam, où l’indice a chuté à un très bas niveau.
L’indice mondial des prix des intrants manufacturiers a rebondi et retrouvé son niveau du mois de juillet. Tous les pays ou presque sont confrontés à de vives pressions sur les prix des intrants. L’indice n’a pratiquement pas bougé aux États-Unis comme dans la zone euro, où on observe néanmoins de grandes variations entre les pays : les prix se sont envolés en France et encore plus en Grèce et en Irlande, mais ils ont baissé en Allemagne et en Italie. Ils ont aussi considérablement augmenté au Japon et ont évolué à la hausse en Chine. Au Vietnam, le ralentissement des données sur l’activité n’a pas empêché une légère progression des prix des intrants.
L’indice des prix des intrants dans les services a évolué à la hausse au niveau mondial, enregistrant des progressions (assez) marquées dans plusieurs pays : aux États-Unis et, dans la zone euro, en France en particulier et en Espagne. Il s’est affiché en léger repli en Allemagne. La tendance récente à la hausse se poursuit au Japon. L’indice a fait un bond remarquable au Brésil. Les pressions sur les prix sont élevées dans tous les pays de l’échantillon.
L’indice mondial des prix à la production manufacturière a de nouveau progressé en septembre. Les prix ont poursuivi leur tendance haussière aux États-Unis et ils ont également augmenté dans la zone euro. Ils ont fait un bond notable en France et en Grèce et sont aussi ressortis en nette progression en Irlande, aux Pays-Bas et en Espagne. Dans les autres pays, les variations ont été plus limitées. Il convient de noter que les pressions sur les prix à la production sont moins fortes en Asie.
