Le PMI manufacturier mondial est stable depuis août. Toutefois, sur cette période, les données des États-Unis et de la zone euro se sont affaiblies, tout en restant nettement supérieures au niveau mondial. Novembre a vu une amélioration notable en France et en Italie, et plus encore en Australie. Le Japon poursuit la tendance haussière amorcée récemment et ancre son indice PME solidement au-dessus de la barre des 50 points. La République tchèque, l’Afrique du Sud et l’Inde enregistrent des avancées particulièrement dynamiques.
Les services PMI ont baissé aux États-Unis mais se sont redressés dans la zone euro, où la France, l’Italie et l’Espagne ont enregistré des données nettement meilleures. Le Japon a également enregistré une forte amélioration, alors que les relevés pour la Chine ont accusé un fléchissement. En Russie, la tendance à la baisse se poursuit.
Le PMI composite a légèrement baissé aux États-Unis mais s’est amélioré dans la zone euro, grâce à de meilleures données pour la France, l’Espagne et, en particulier, l’Italie. Le Japon a enregistré une forte hausse et l’indice de la Chine a légèrement fléchi.
La composante « emploi » du PMI manufacturier mondial demeure sans orientation claire depuis la fin de l’été. Les chiffres de novembre font apparaître un léger recul aux États-Unis et dans la zone euro, mais si cette dernière conserve un niveau élevé. L’Italie enregistre un rebond particulièrement fort en novembre. L’amélioration est aussi remarquable en France. Au Royaume-Uni, elle se poursuit à un rythme soutenu. En Chine, l’indice s’est replié, cédant le terrain conquis en octobre, et plafonne juste en deçà des 50 points sur les quatre derniers mois.
L’indice PMI global pour les commandes à l’exportation emprunte une tendance baissière depuis son pic de mai, mais marque un rebond bienvenu en novembre. Après une descente notable, l’indice s’est légèrement redressé aux États-Unis, alors qu’il s’est un peu affaibli dans la zone euro en novembre. Au sein de la zone, la France et l’Espagne signent des améliorations considérables. La République tchèque enregistre une forte amélioration. Au Royaume-Uni et en Chine, l’indice ne parvient pas à passer la barre des 50, tandis que l’amélioration se poursuit au Japon. Les commandes à l’exportation des entreprises australiennes bondissent, mais cette série se caractérise par une volatilité spécialement élevée.
L’indice mondial des prix des intrants manufacturiers, qui avait bondi en octobre, a presque reperdu l’intégralité de ses gains en novembre. Il demeure toutefois très élevé, à 71,5 points. Aux États-Unis, il atteint son point culminant de l’année (87,6). S’il fléchit dans la zone euro, il se maintient là aussi à niveau extrêmement haut (88,9). Au niveau de la zone, la France et l’Irlande voient les tensions sur les prix considérablement diminuer. Elles augmentent en Grèce, en Italie et en Espagne. Les prix des intrants montent de façon significative au Royaume-Uni, au Japon, au Brésil, dans la République tchèque, en Pologne, en Russie, en Turquie et au Vietnam. On peine à trouver une explication à la forte baisse de pression sur les prix des intrants en Chine.
Les prix des intrants dans les services ont accusé une augmentation significative aux États-Unis et dans la zone euro en novembre. À noter les hausses considérables observées en Italie et en Espagne.
L’indice mondial des prix à la production manufacturière chute en novembre, abandonnant une partie des gains d’octobre. La baisse a été marquée aux États-Unis après la hausse colossale du mois précédent. Dans la zone euro, les prix à la production poursuivent leur ascension, reflétant une augmentation dans la majorité des pays. Parmi les écarts par rapport à octobre, ressortent les hausses en Turquie et au Vietnam et la baisse en Pologne.