En ce début d’année 2023, les signes de résistance des économies des principaux pays de l’OCDE se confirment.
La contraction du PIB a été évitée au T4 2022 pour la zone euro, en France, en Espagne, au Royaume-Uni et au Japon, la baisse a été modérée en Allemagne et en Italie et la croissance a été plus forte qu’attendu aux Etats-Unis.
Le risque de récession, s’il n’a pas disparu, a perdu en intensité et en imminence. Les enquêtes de confiance sont, pour la plupart, orientées à la hausse, ce qui est de bon augure pour le T1 2023. Le marché du travail continue de bien se tenir même si des signes de ralentissement commencent à apparaître.
Si la résistance à la baisse de la croissance est une bonne nouvelle, celle dont fait également preuve l’inflation n’en est pas une. Les ménages perdent en pouvoir d’achat et cela pèse sur leurs dépenses, à des degrés divers selon les pays. Cela signifie aussi que les banques centrales n’en ont pas encore fini avec les hausses de taux.