L’inflation britannique a enfin baissé en novembre pour atteindre +10,7% a/a (+0,4% m/m), contre +11,1% en octobre (+2% m/m). Autre bonne nouvelle, l’inflation sous-jacente recule également, et ce pour la première fois depuis septembre 2021 (-0,2 point, soit 6,3% a/a). Face à une inflation qui demeure toutefois très élevée, le Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque d’Angleterre (BoE) a décidé d’une nouvelle hausse de son taux directeur, de 50 points de base, le portant ainsi à 3,5%. La hausse est moins importante qu’en novembre (+75 pb) car la BoE doit aussi arbitrer avec le risque de récession.
Si Andrew Bailey, gouverneur de la BoE, a affirmé que l’inflation avait atteint son pic, il s’est dit préoccupé par le fait que les entreprises britanniques risquaient de continuer à augmenter leurs prix trop rapidement pendant trop longtemps, pour deux raisons. En octobre, le rebond de l’inflation avait principalement été porté par l’augmentation des prix de l’électricité (+17% m/m) et du gaz (+37% m/m), malgré la mise en place de la garantie sur le prix de l’énergie. Ce plafonnement des prix de l’énergie a toutefois produit ses effets en novembre et a mécaniquement contribué à limiter la hausse de l’inflation. Mais il ne devrait pas être renouvelé pour les entreprises à compter de fin mars 2023. Or, la levée de cette mesure devrait les exposer à une forte augmentation de leurs coûts de fonctionnement, propice à une répercussion sur les prix de vente.
Si Andrew Bailey, gouverneur de la BoE, a affirmé que l’inflation avait atteint son pic, il s’est dit préoccupé par le fait que les entreprises britanniques risquaient de continuer à augmenter leurs prix trop rapidement pendant trop longtemps, pour deux raisons. En octobre, le rebond de l’inflation avait principalement été porté par l’augmentation des prix de l’électricité (+17% m/m) et du gaz (+37% m/m), malgré la mise en place de la garantie sur le prix de l’énergie. Ce plafonnement des prix de l’énergie a toutefois produit ses effets en novembre et a mécaniquement contribué à limiter la hausse de l’inflation. Mais il ne devrait pas être renouvelé pour les entreprises à compter de fin mars 2023. Or, la levée de cette mesure devrait les exposer à une forte augmentation de leurs coûts de fonctionnement, propice à une répercussion sur les prix de vente.
La nouvelle augmentation du taux directeur de la BoE accroît, par ailleurs, la pression sur les ménages : déjà pénalisés par l’augmentation du coût de la vie, ils voient leur situation financière se dégrader également sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt sur les prêts immobiliers. Toutefois, dans son rapport sur la stabilité financière (FSR), le Comité de politique financière (FPC) de la BoE juge que les ménages sont plus résilients que lors de la crise financière de 2007 et la récession du début des années 1990 : la part du revenu disponible consacré aux paiements hypothécaires devrait augmenter mais rester en deçà des niveaux record atteints en 2007 et dans les années 1990.
Félix Berte
Les indicateurs du radar sont transformés en « z-scores » (écarts par rapport à la valeur moyenne de long terme exprimée en écart-type). Ces z-scores ont une moyenne de zéro et leur valeur fluctue ici entre -6 et +6. Sur le radar, la zone en bleu indique les conditions économiques actuelles. Elle est comparée aux conditions 4 mois auparavant (pointillés). Un élargissement de la zone bleue indique une amélioration de l’indicateur d’activité.