La situation conjoncturelle reste pratiquement inchangée au quatrième trimestre par rapport aux trois mois précédents. Les difficultés sont concentrées dans le secteur manufacturier où la production et les commandes sont bien inférieures à leur moyenne de long terme. La dynamique de la croissance provient des secteurs davantage tournés vers l’activité domestique comme la construction et les services. La confiance des consommateurs et les ventes au détail restent bien orientées grâce au taux de chômage faible, aux taux d’intérêt bas et aux fortes augmentations de salaires. Cependant, en janvier, l’indicateur de confiance des ménages a chuté plus que prévu en raison d’une baisse des attentes concernant les revenus. Cela pourrait indiquer que la faiblesse du secteur manufacturier se répercute sur le reste de l’économie. En revanche, certains signes de stabilisation dans le secteur manufacturier ont été notés. En décembre, l’indice ifo du climat des affaires s’est renforcé, en partie en raison d’un fort rebond des attentes dans le secteur manufacturier, et l’activité manufacturière s’est renforcée plus que prévu en novembre. Certes, les commandes à l’industrie ont déçu en novembre, mais cela est dû en partie à un très bon résultat le mois précédent. Dans l’ensemble, la production manufacturière pourrait avoir dépassé le creux