Les données d’enquête récentes ont rebondi, en particulier dans le secteur manufacturier et en termes de commandes à l’exportation.
La Commission européenne note une nette augmentation du sentiment économique en janvier dans l’Union européenne et la zone euro, ainsi qu’en Allemagne et en France, après une baisse sensible au T4.
Aux États-Unis, les économistes prévoient une accélération de la croissance dans les prochains trimestres, mais la dispersion des prévisions est très large. Il faut donc s’attendre à ce que la prévision médiane inspire moins confiance qu’avec un niveau de divergence plus faible des prévisionnistes.
L’économie mondiale va-t-elle connaître cette année un printemps précoce ? Certes, une hirondelle ne fait pas le printemps, selon le dicton, mais les économistes divergent sur le nombre de données positives nécessaires pour conclure à un changement de saison. De manière générale, les résultats des enquêtes récentes sont repartis à la hausse, en particulier dans le secteur manufacturier et pour les commandes à l’exportation. Dernièrement, les données pour la zone euro dépassent les prévisions après une baisse sensible au T4 2019, qui s’est traduite par une très faible croissance dans la zone (0,1%) et même une légère contraction en France (-0,1%). Pour janvier, la Commission européenne fait état d’une nette amélioration du sentiment dans l’Union européenne comme dans la zone euro. S’agissant de cette dernière, cette embellie s’expliquerait en grande partie par des évolutions positives dans l’industrie et la construction, tandis que la confiance reste stable dans les secteurs des ménages et des services. Par ailleurs, de fortes hausses du sentiment économique ont été enregistrées en Allemagne et en France. Les indices des directeurs d’achat au Japon et au Royaume-Uni se sont, par ailleurs également redressés en janvier.